Sanctions de l’UE contre la Russie: Prague se prononce contre (diplomatie)

 

L’introduction des sanctions contre la Russie ne serait pas une mesure efficace, a estimé vendredi le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, à l’issue d’une rencontre à Paris avec son homologue français Bernard Kouchner.

« Bernard Kouchner s’est prononcé contre les sanctions. Je suis d’accord avec lui, car les sanctions ne sont pas toujours efficaces », a déclaré le diplomate tchèque.

Selon lui, il est plus important que l’UE élabore une politique unique à l’égard de la Russie. « Si Moscou voit que les pays membres de l’UE sont unis, cela aura un effet plus fort que les sanctions », a noté M. Schwarzenberg.

Russie-Turkménistan: signature des accords de coopération commerciale et économique

 

Le premier vice-premier ministre russe Viktor Zoubkov s’entretiendra samedi à Achkhabad, au Turkménistan, avec le président turkmène Gourbangouly Berdymoukhammedov des perspectives de la coopération commerciale et économique entre les deux pays, a annoncé à la presse une source gouvernementale.

Viktor Zoubkov envisage également de participer à une séance de la Commission intergouvernementale russo-turkmène, « prévoyant la signature de deux accords de coopération bilatérale dans les domaines commercial, économique, scientifique et technique », a précisé l’interlocuteur de RIA Novosti.

Ossétie du Sud: un conflit qui s’inscrit dans la campagne présidentielle américaine (Poutine)

 

La crise en Ossétie du Sud aurait pu être spécialement provoquée par les Etats-Unis à la veille des élections présidentielles dans l’intérêt du candidat républicain, a déclaré vendredi le premier ministre russe Vladimir Poutine dans un entretien à la chaîne allemande ARD.

Sanctions de l’UE contre la Russie: rassemblement des citoyens russes à Bruxelles

 

Les citoyens russes de Belgique organiseront une manifestation le 1er septembre à Bruxelles pour exprimer leur soutien à la politique de la Russie, a annoncé samedi à RIA Novosti Sergueï Petrossov, directeur de l’association « Communauté russe d’Europe ».

Selon lui, le rassemblement se déroulera devant le bâtiment « Justus Lipsius », siège du Conseil de l’Union européenne à Bruxelles.

« Le but de cette manifestation est d’attirer l’attention de l’UE sur le danger et sur l’absence de perspectives que présente la montée de la tension dans les relations avec la Russie, et d’exprimer la volonté de la diaspora russe de jouer un rôle plus actif dans l’établissement du partenariat Russie-UE », a noté M. Petrossov.

Les Vingt-Sept doivent se réunir le 1er septembre à Bruxelles pour un sommet extraordinaire à l’initiative du président français Nicolas Sarkozy, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE. La rencontre portera non seulement sur la situation en Géorgie, mais également sur l’avenir des relations UE-Russie, notamment sur la possibilité d’introduire des sanctions contre Moscou qui a reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie le 26 août.

La flotte russe de la mer Noire peut détruire les navires de l’OTAN en 20 minutes (expert)

 

Les bâtiments de guerre russes peuvent détruire les navires de l’Alliance de l’Atlantique Nord (OTAN) qui se trouvent en mer Noire en 20 minutes, a déclaré vendredi l’ancien commandant de la Flotte russe de la mer Noire Edouard Baltine.

« Les navires de l’OTAN déployés en mer Noire ne forment pas un groupe apte au combat malgré leur puissance apparente. Une salve du croiseur lance-missiles Moskva et deux ou trois vedettes lance-missiles de la flotte russe suffiront pour les détruire en 20 minutes », a indiqué l’amiral à RIA Novosti.

Le groupe naval de l’OTAN en mer Noire est actuellement composé de trois navires américains, de quatre bâtiments de guerre turcs et de trois navires dépêchés par l’Espagne, l’Allemagne et la Pologne, selon l’État-major général des Forces armées russes. Huit autres navires devraient arriver prochainement.

Ossétie du Sud: plus de 4.000 personnes reconnues victimes de l’agression géorgienne (Comité d’enquête)

Plus de 4.000 civils ont été reconnus victimes de l’agression géorgienne contre l’Ossétie du Sud, a annoncé mercredi Boris Salmaksov, directeur adjoint du Comité d’enquête près le Parquet général de Russie, lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Russie-OTAN: Moscou craint les conséquences « irréversibles » de la confrontation

 

La Russie a mis en garde vendredi contre les conséquences « irréversibles » de la politique de confrontation directe avec l’OTAN à la suite de la crise autour de la Géorgie.

« Nous estimons que toute nouvelle poussée de l’OTAN vers la confrontation avec la Russie, toute pression sur nous sont inacceptables et peuvent avoir des conséquences irréversibles pour le climat politique et militaire, pour la stabilité du continent », a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe, Andreï Nesterenko, lors d’une conférence de presse à Moscou.

Ossétie du Sud: le Kazakhstan soutient la Russie (Nazarbaïev)

 

Le Kazakhstan soutient les actions russes en Géorgie et estime qu’elles sont appelées à protéger les civils sud-ossètes, a déclaré jeudi à Douchanbe le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev lors d’une rencontre avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

« L’Occident a fermé les yeux sur l’offensive des Forces armées géorgiennes contre Tskhinvali. C’était le début, à mon avis. Nous considérons que toutes les mesures prises ensuite par la Russie étaient destinées à protéger les habitants de la ville martyre. La Russie pouvait soit ignorer soit mettre fin à l’effusion de sang », a indiqué M.Nazarbaïev à l’issue du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS: Chine, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et les pays observateurs – Iran, Mongolie, Inde et Pakistan).

Un missile intercontinental russe RS-12M Topol atteint sa cible au Kamtchatka

 

Un missile balistique intercontinental russe Topol-M (RS-12M) tiré jeudi depuis le cosmodrome de Plessetsk, dans la région d’Arkhangelsk, a atteint sa cible au Kamtchatka, a annoncé l’assistant du commandant des Troupes balistiques stratégiques russes Alexandre Vovk.

« L’ogive expérimentale du missile a atteint sa cible sur un polygone du Kamtchatka démontrant sa capacité de détruire des ouvrages bien sécurisés », a indiqué le colonel Vovk.

Le tir d’essai avait pour but de tester les performances techniques des missiles balistiques RS-12M Topol, dont la durée de vie a été prolongée à 21 ans, selon le porte-parole.

Le tir d’essai et l’analyse de ses résultats confirment le potentiel technologique russe dans la conception des missiles, estime le colonel.

Les missiles monoblocs RS-12M Topol constituent l’ossature des Forces de missiles stratégiques russes. Conçus en 1977, ils ont été livrés aux Forces armées en décembre 1988. Les missiles Topol ont une portée de plus de 10.000 km, une masse au décollage de 45,1 t et sont armés d’une tête nucléaire de 550 kt. Dotés d’une manoeuvrabilité exceptionnelle, discrets et faciles à déployer, ils existent en version mobile et en version ensilée.

Ossétie du Sud – Abkhazie: pas de révision de la décision de Moscou (Rogozine)

 

Commentant la déclaration de l’OTAN, qui a appelé Moscou à réviser sa décision de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, le représentant permanent de la Russie auprès de l’Alliance, Dmitri Rogozine, a fait savoir que cette révision était impossible.

En réponse, il a invité les pays membres de l’Alliance à revenir sur leur décision de reconnaître l’indépendance du Kosovo.

« J’appelle les pays de l’OTAN à rappeler et à réviser leurs décisions sur la reconnaissance de la souveraineté du Kosovo. A défaut de quoi, l’opération de l’Alliance pour maintenir la paix dans les Balkans sera remise en cause », a déclaré M. Rogozine à RIA Novosti par téléphone.

Abkhazie: des cartes saisies jettent la lumière sur les plans d’attaque géorgiens (armée russe)

 

Les militaires russes ont mis la main sur des cartes contenant les plans de l’attaque avortée de l’armée géorgienne contre l’Abkhazie, a déclaré le porte-parole de l’Etat-major de l’armée russe, Anatoli Nogovitsyne lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Selon lui, les cartes présentent le plan d’attaque dans les 24 heures suivant l’entrée des troupes géorgiennes en Abkhazie.

« Une attaque d’artillerie était initialement prévue. Les opérations devaient ensuite se poursuivre à Otchamtchir et, 14 heures après le début de l’opération, les troupes géorgiennes étaient censées atteindre plus au nord la rivière Kodori, avant de s’emparer de Soukhoumi et de conclure l’opération à proximité de Novi Afon, 24 heures après son commencement », a-t-il conclu.

Dans la foulée d’une attaque éclair de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud qui a donné lieu à une riposte de grande envergure de Moscou, les force armées abkhazes ont engagé une opération destinée à déloger les troupes géorgiennes des Gorges de Kodori, la seule partie du territoire abkhaze contrôlée par Tbilissi.

OTAN: l’adhésion de la Géorgie aurait provoqué une guerre (Rogozine)

Le représentant permanent de la Russie à l’OTAN, Dmitri Rogozine, qualifie de folie l’éventuelle intégration de la Géorgie au Plan d’action pour l’adhésion à l’Alliance après les événements en Ossétie du Sud.

« Si, à Bucarest, les leaders des pays membres de l’OTAN jugeaient possible d’offrir au régime de M. Saakachvili le statut de candidat à l’Alliance, aujourd’hui, il doit être évident pour tout le monde que cette démarche serait pure folie », a-t-il affirmé mardi lors d’une conférence de presse à Moscou.

« Figurez-vous ce qui serait advenu si l’OTAN avait alors admis la Géorgie en son sein. L’Alliance aurait été entraînée dans une guerre déclenchée par un seul homme: Mikhaïl Saakachvili », a conclu M. Rogozine.

La Russie gèle la coopération avec l’OTAN (Rogozine)

La Russie gèle pour six mois sa coopération avec l’Alliance de l’Atlantique Nord (OTAN) dans la réalisation des opérations de paix, a déclaré mardi à Moscou le représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN Dmitri Rogozine.

« Comme les dirigeants de l’Alliance ignorent le rôle important de la Russie dans le maintien de la paix au Caucase, nous jugeons nécessaire de geler notre coopération avec l’OTAN dans les opérations de paix, y compris à la lumière des événements en Ossétie du Sud », a indiqué M.Rogozine.

 

Il est impossible de parler des opérations de paix conjointes Russie-OTAN. « Nos collègues (otaniens) qui connaissaient les soldats de la paix russes déployés à Tskhinvali (capitale sud-ossète) n’ont même pas exprimé leurs condoléances après que ces hommes ont été tués à bout portant… », a ajouté le responsable.

Les relations russo-otaniennes se sont aggravées après le début de l’opération militaire géorgienne en Ossétie du Sud le 8 août dernier. La Russie a envoyé quelque 10.000 hommes et des centaines d’unités de matériel de guerre pour protéger les sud-Ossètes, dont la plupart ont la nationalité russe, et les soldats de la paix russes déployés dans la région. Les pays occidentaux ont accusé la Russie d’usage disproportionné de la force avant de suspendre la tenue des réunions du Conseil Russie-OTAN. Le ministère russe de la Défense a gelé la coopération militaire avec l’OTAN la semaine dernière.

Russie-Egypte: 65 ans des relations diplomatiques

 

La Russie et l’Egypte célèbrent mardi le 65e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.

A cette occasion, RIA Novosti doit inaugurer mardi au Centre culturel russe du Caire une exposition photo consacrée à l’histoire des relations russo-égyptiennes. Le mensuel Anba Mouskou édité par l’ambassade de Russie et la représentation de RIA Novosti en Egypte sortira un numéro spécial publiant des archives diplomatiques.

Les relations diplomatiques entre la Russie et l’Egypte ont été établies pour la première fois en 1784, mais ont ensuite été suspendues en raison de la révolution d’octobre 1917 en Russie.

Nous avons reconnu l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud pour prévenir un génocide (Medvedev)

La Russie a pris la décision de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie pour empêcher l’extermination des peuples de ces républiques, a déclaré le président Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne Russia Today.

« Notre décision vise la prévention d’un génocide, également nous voulons aider les peuples concernés à voler de leurs propres ailes « , a indiqué Dmitri Medvedev.

Mardi, le président a annoncé, lors d’une allocution télévisée, que la Russie reconnaissait l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, envahie le 8 août par la Géorgie.

Le chef de la diplomatie britannique prône une coalition anti-russe

Le chef de la diplomatie britannique David Miliband appelle à créer une coalition anti-russe à la suite de « l’agression contre la Géorgie », a annoncé la porte-parole du Foreign Office à RIA Novosti.

« Je suis en train de m’entretenir avec nos partenaires, demain nous nous rendons en Ukraine pour assurer la création d’une coalition la plus large possible contre la Russie », a déclaré la diplomate britannique, citant les propos M. Miliband qui a qualifié d’inacceptable la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie.

La Russie ne veut pas de nouvelle guerre froide mais elle ne la craint pas (Medvedev)

La Russie n’est pas effrayée par la perspective d’une nouvelle guerre froide, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne Russia Today.

« Nous ne sommes effrayés par rien, notamment la perspective d’une guerre froide, pourtant nous ne la voulons pas, et dans cette situation tout dépend de la position de nos partenaires », a indiqué le président russe, ajoutant que l’Occident doit comprendre les raisons ayant poussé la Russie à reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.

« Si les Occidentaux veulent conserver de bons rapports avec la Russie, ils comprendront les motifs de notre décision, s’ils choisissent le scénario de la confrontation, nous avons connu différentes situations et nous survivrons sans problème », a annoncé le président russe.

La Russie refuse de reconnaître l’indépendance du Kosovo

European Friends of Serbia

La Russie n’a toujours pas l’intention de reconnaître l’indépendance proclamée unilatéralement par la province serbe du Kosovo le 17 février dernier, a déclaré mardi le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU Vitali Tchourkine.

« La Russie ne reconnaîtra jamais l’indépendance du Kosovo », a indiqué le diplomate russe avant de rappeler que la Russie avait prévenu la communauté internationale que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo pourrait provoquer le même scénario au Caucase.

L’indépendance du Kosovo a été reconnue par plus d’une trentaine de pays, dont les États-Unis et plusieurs pays membres de l’Union Européenne (UE). La Serbie, la Chine, l’Espagne, la Grèce, l’Inde, la Russie, la Slovaquie et plusieurs autres États refusent de reconnaître le Kosovo, en arguant que la proclamation unilatérale de l’indépendance constitue une violation des normes du droit international susceptible de déclencher une réaction en chaîne à l’échelle mondiale.

Mardi, le président russe Dmitri Medvedev a signé les décrets reconnaissant l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien.

La Russie envisage une augmentation de 8 à 10% par an de ses exportations militaires d’ici 2012

La Russie envisage d’augmenter annuellement les volumes de ses exportations militaires de 8 à 10% au cours des trois ou quatre prochaines années, a annoncé lundi à RIA Novosti Vladimir Palechtchuk, vice-directeur du Service fédéral russe pour la coopération technique et militaire (SFCTM).

Plus tôt, le directeur du SFCTM, Mikhaïl Dmitriev avait déclaré qu’en 2008, le volume des exportations d’armement russe dépasserait 8,5 milliards de dollars.

« Chaque année, au cours des trois ou quatre années à venir, le volume des exportations militaires russes va augmenter de façon stable de 8 à 10%. Cela correspond à notre potentiel industriel », a noté M. Palechtchuk.

Plus de 100 missiles à bord des navires de l’OTAN en mer Noire (source)

 

Plus de cent missiles Tomahawk et Harpoon se trouveraient à bord des navires de guerre de l’OTAN qui viennent d’entrer dans les eaux de la mer Noire, a déclaré à RIA Novosti une source au sein des services de renseignement militaire russes.

A l’heure actuelle, un groupement de navires de l’OTAN comprenant la frégate polonaise General Kazimierz Pulaski, le destroyer américain USS McFaul, la frégate allemande Lübeck, la frégate espagnole Almirante Juan de Borbon et l’escorteur côtier américain USCGC Dallas, se trouve en mer Noire.

« Le destroyer américain USS McFaul, qui mouille actuellement dans le port géorgien de Batoumi, dispose à son bord d’une cinquantaine de missiles de croisière Tomahawk. Ces missiles peuvent être équipés d’ogives nucléaires et servent à neutraliser des cibles au sol. Les autres navires sont actuellement concentrés dans la partie nord de la mer Noire », a précisé la source.

Ossétie du Sud: Moscou affecte 41,6 M EUR aux travaux de rétablissement les plus urgents

 

Le premier ministre russe Vladimir Poutine a ordonné d’allouer 1,5 milliard de roubles (41,6 millions d’euros) aux travaux les plus urgents à réaliser en vue de réparer les conséquences du conflit osséto-géorgien, a annoncé lundi le service de presse du gouvernement russe.

A cet effet, il a été prévu de créer une commission intersectorielle chargée de contribuer au redressement économique et social de l’Ossétie du Sud.

Aux termes d’un décret signé par M. Poutine le 20 août dernier, les fonds précités seront versés au budget de l’Ossétie du Nord pour financer les travaux de réparation et de rénovation prioritaires décidés par le gouvernement sud-ossète.

Abkhazie-Ossétie du Sud: le parlement russe donne un signal à la communauté internationale (politologue)

 

L’approbation par les deux chambres du parlement russe de la demande de reconnaissance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, adressée au président russe Dmitri Medvedev, est une tentative de relancer une discussion au niveau international, a déclaré lundi à RIA Novosti le politologue Dmitri Badovski.

Réunis lundi en session extraordinaire, le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) et la Douma (chambre basse) ont approuvé la demande de reconnaissance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, adressée au chef de l’Etat russe.

C’était aussi, selon M. Badovski, une façon de vérifier la réaction de la communauté internationale.

« Je ne pense pas qu’il s’agisse à présent de reconnaissance, en tant que telle. La Russie veut plutôt stimuler une discussion internationale sur cette question », a supposé l’expert.

Sur les Ossètes

http://euro-synergies.hautetfort.com

INTRODUCTION: Le 5 septembre 2004, immédiatement après la tragédie qui a frappé l’école de Beslan en Ossétie du Nord, nous avions envoyé un long communiqué de presse, où nous faision allusion à l’histoire et la culture ossète. Voici l’extrait de notre communiqué:

« La tragique affaire de l’école de Beslan nous amène tout naturellement à expliquer qui sont les Ossètes, ce peuple indo-européen du Caucase, parlant une langue proche de l’iranien ancien et du patchoune actuellement parlé en Afghanistan. Les Ossètes sont les 300.000 descendants des peuples cavaliers indo-européens de la haute antiquité, les Scythes, les Sarmates, les Sakes et les Alains, dont les sources du Bas-Empire romain font souvent mention. On sait que ces peuples cavaliers indo-européens ont été balayés par les envahisseurs hunno-turco-mongols, venu d’une région sibérienne située au nord de la Mandchourie, leur patrie initiale. Les Alains ont été repoussés vers les montagnes du Caucase, l’actuelle Ossétie du Nord ou “Alanie”. Les autres Alains ont rejoint, dans leur fuite en 370, les tribus germaniques et les ont accompagnées jusqu’en Espagne et en Afrique du Nord (cf. http://www.neohumanism.org/a/alans.html ). Leur roi Respendial est ainsi arrivé dans la péninsule ibérique. Des éléments de son peuple se sont éparpillés dans toute l’Europe occidentale, en Rhénanie et dans les Iles Britanniques, générant là-bas les légendes arthuriennes (nous y reviendrons, sur base de publications officielles et toutes récentes, émanant des armées polonaise et britannique).

Günther Deschner : les intérêts américains et russes se télescopent dans le Caucase

Günther DESCHNER.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, Nr. 34/2008; trad. franç.: Robert Steuckers

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A peine les premiers obus de la “Guerre d’août” dans le Caucase avaient-ils explosé que Mamouka Kourachvili expliquait ce qui se passait, en termes passablement nébuleux: l’armée géorgienne aurait ainsi lancé une grande offensive “pour rétablir l’ordre constitutionnel dans la province séparatiste d’Ossétie du Sud”. Le président géorgien Mikhail Saakachvili n’a ni rappelé son général à l’ordre ni démenti ses dires.

Le conflit pour l’avenir de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud n’avait cessé de s’amplifier au cours de ces dernières années, entre la Géorgie, tournée vers l’atlantisme, et la Russie. Les deux camps utilisant des cartes truquées. Depuis des mois, on sentait venir la guerre. La portée de ce conflit nous amène bien loin du Caucase. En effet, les deux républiques, qui entendent faire sécession et se séparer de la Géorgie, sont de sérieuses pommes de discorde entre les Etats-Unis et la Russie, constituent quasiment des points de rupture.

Bachar al-Assad favorable au déploiement de missiles russes en Syrie

Si la Russie n’a pas proposé à la Syrie de déployer sur son territoire de missiles de théâtre Iskander, les autorités syriennes sont néanmoins prêtes à envisager ce projet, a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview au quotidien Kommersant à la veille de sa visite à Moscou.

« Notre position est la suivante : nous sommes prêts à collaborer avec la Russie dans le renforcement de sa sécurité. J’estime que la Russie doit penser à sa réponse lorsqu’elle sera encerclée », a indiqué le président syrien.

Washington envisage d’implanter un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne pour parer à d’éventuelles attaques venant d’Iran. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet, malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.

ABM américain en Pologne: une batterie Patriot menace directement la Russie (Etat major)

L’intention des Etats-Unis de déployer une batterie des missiles intercepteurs Patriot n’a aucun lien avec le « problème iranien » et menace directement la Russie, a annoncé jeudi Anatoli Nogovitsyne, chef adjoint de l’état-major général des forces armées russes.

« Afin de protéger l’ABM (éléments du système américain de défense antimissile), la Pologne doit encore acquérir et installer des batteries Patriot. 96 installations Patriot constituent déjà un système de défense antiaérienne. Contre qui ces batteries sont dirigées? On parle souvent de la menace iranienne, mais cette défense antiaérienne est une menace directe pour la Russie, c’est évident », a précisé M. Nogovitsyne.

D’après un communiqué du département d’Etat américain diffusé à l’occasion de la signature de la déclaration sur la coopération stratégique entre les Etats-Unis et la Pologne, les Etats-Unis envisagent de déployer la batterie des missiles intercepteurs Patriot en 2009 en Pologne. En 2012 l’Etat américain formera une garnison de maintenance de la batterie Patriot.

OTAN: l’Alliance renforce sa présence en mer Noire (Etat-major général)

L’Otan poursuit le renforcement de sa présence maritime en mer Noire, a déclaré samedi l’adjoint du chef d’État-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

« La situation dans le bassin de la mer Noire a tendance à s’aggraver. L’Otan renforce sa présence maritime en mer Noire », a précisé le général.

Selon M. Nogovitsyne, une frégate polonaise et un destroyer américain ont rejoint vendredi des navires allemands et espagnols.

Ossétie du Sud: le nombre de victimes porté à 2.100 personnes (Etat-major général)

L’Etat major russe ne tient pas de statistiques des victimes du conflit osséto-géorgien parmi la population civile de l’Ossétie du Sud et utilise les données des autorités de la république, a dit samedi l’adjoint du chef d’État-major des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Selon les données de l’Ossétie du Sud, 2.100 civils ont trouvé la mort dans le conflit osséto-géorgien, a poursuivi M. Nogovitsyne.

S’agissant des pertes parmi les militaires russes, l’adjoint du chef d’État-major général des Forces armées russes a évoqué le chiffre de 64 morts et 370 blessés.

Ossétie du Sud: l’opération géorgienne programmée depuis un an (source)

L’opération militaire géorgienne contre l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie a été planifiée il y un an, conformément aux projets de l’Otan visant à renforcer la présence de l’Alliance en mer Noire, a rapporté samedi à RIA Novosti une source au sein des structures de force russes.

« Les assertions de certains représentants de l’Otan relatives au projet d’organisation d’exercices en mer Noire témoignent que le plan d’agression de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie avait été élaboré d’avance, dès l’année dernière « , a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

Un représentant de l’Otan avait indiqué auparavant que les exercices en mer Noire étaient programmés. Selon lui, les exercices, prévus pour trois semaines, lors desquels les navires visiteront les ports de la Roumanie et de la Bulgarie ont été planifiés il y a un an, avant le déclenchement du conflit en Géorgie.

Défense: la Russie contrôle entièrement la mer Noire (Etat-major)

Les bâtiments de guerre russes contrôlent entièrement la mer Noire et ne s’attendent à aucune menace extérieure à la sécurité dans la région, a déclaré vendredi le général Anatoli Nogovitsyne, chef adjoint de l’Etat-major général des forces armées russes, lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.
« La Flotte russe de la mer Noir contrôle entièrement sa zone de responsabilité et ne s’attend à aucune menace », a-t-il affirmé.

Le général a fait savoir que des navires des forces navales allemandes et espagnoles étaient entrés jeudi en mer Noire et avait mis le cap sur la Géorgie.

« La Russie est étonnée de voir des frégates et d’autres bâtiments de guerre transporter des cargaisons humanitaires », a conclu le porte-parole de l’Etat-major général.

Flotte russe en Ukraine: la Russie adaptera sa réponse aux provocations (État-major)

La Russie adaptera sa réponse aux provocations contre sa flotte dans la mer Noire, a déclaré vendredi à Moscou l’adjoint au chef d’État-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne.

« Je considère que les ententes bilatérales russo-ukrainiennes sur le statut de la flotte russe de la mer Noire règlent toutes les questions, y compris celles de provocations. Nous réagirons de façon adéquate si quelque chose arrive », a indiqué le colonel Nogovitsyne commentant les informations de certains médias sur la préparation d’attentats par la partie ukrainienne visant les navires de la flotte russe.

« De telles déclarations montrent qu’on veut saper nos relations et le respect des engagements bilatéraux russo-ukrainiens », a conclu le colonel.

Ossétie du Sud: l’ambassadeur américain à Moscou se démarque de la position de Washington

La réponse de la Russie à l’agression de la Géorgie contre ses soldats de la paix en Ossétie du Sud était justifiée, a annoncé vendredi l’ambassadeur américain à Moscou John Beyrle, dans une interview, accordée au quotidien russe Kommersant.

Cette position diffère de celle de Washington qui a qualifié le conflit en Ossétie du Sud d’agression militaire de la Russie contre la Géorgie.

« La riposte de la Russie aux attaques géorgiennes contre ses forces de maintien de la paix était justifiée. Mais maintenant ces troupes sont passées en territoire géorgien. Actuellement, nous essayons de persuader la partie russe de respecter l’accord de cessez-le-feu et de retirer ses troupes de Géorgie », a noté le diplomate.

Ossétie du Sud: Tbilissi ne s’était pas préparé à une riposte russe (vice-ministre)

La Géorgie ne s’attendait pas à une riposte militaire russe face à son offensive contre l’Ossétie du Sud, a estimé le vice-ministre géorgien de la Défense, Batou Koutelia, dans une interview publiée vendredi le Financial Times.

« Malheureusement, nous n’avons pas attaché suffisamment d’importance à cela. Nous ne nous étions pas préparés à une telle éventualité », a-t-il reconnu.

« Je ne pensais pas qu’un membre du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’OSCE réagirait de cette manière », a ajouté M. Koutelia.

Le responsable géorgien a également admis que la Géorgie ne disposait pas d’un potentiel militaire suffisant face à l’aviation et aux blindés russes quand elle a décidé de lancer son offensive en Ossétie du Sud.

Géorgie: des missiles ukrainiens pour abattre les avions russes

Les quatre avions russes abattus dans la zone du conflit osséto-géorgien l’ont été par des missiles sol-air ukrainiens Bouk-M1, a déclaré mercredi à Moscou un haut responsable de l’armée russe.

Les avions en question – trois Su-25 et un Tu-22 – étaient chargés d’une mission de reconnaissance au-dessus de Gori, la principale base militaire géorgienne. « C’est là que ce trouvait un groupe de systèmes d’armes sol-air Bouk-M1, c’est bien lui qui a détruit les quatre avions russes », a fait savoir le général Anatoli Nogovitsyne, chef adjoint d’Etat-major général des forces armées russes, lors d’une conférence de presse.

La Syrie a-t-elle besoin de la Russie?

Par Maria Appakova, RIA Novosti

Le président syrien Bachar al-Assad arrive mercredi à Moscou pour sa troisième visite en Russie. En janvier 2005, lors de son premier passage dans la capitale russe, les négociations avaient porté sur les questions économiques: règlement des problèmes de la dette et recherche de moyens de revenir à un niveau de coopération économique et commerciale comparable à l’époque soviétique. Lors de sa deuxième visite, l’accent avait été mis sur les problèmes du Proche-Orient, et en particulier ceux de la Syrie, qui subissait alors un isolement pénible initié par les Etats-Unis et l’Union européenne. Qu’est-ce qui caractérise cette nouvelle visite de Bachar al-Assad, qu’est-ce qui a changé dans les rapports entre Moscou et Damas depuis sa première visite en Russie?

La première particularité est la nécessité pour le leader syrien de faire connaissance avec le nouveau président russe. Bien que la politique étrangère russe n’ait pas changé après l’élection de Dmitri Medvedev, les rapports personnels entre dirigeants jouent toujours un rôle important, surtout s’agissant du Proche-Orient. Bachar al-Assad avait trouvé un langage commun avec l’ancien président russe Vladimir Poutine, mais leurs relations ne peuvent être qualifiées de proches, à la différence, par exemple, des rapports qu’entretient Poutine avec le roi Abdallah II de Jordanie. Bien que la sympathie soit un sentiment difficile à prévoir, avant même la rencontre Assad-Medvedev, on peut dire que les deux présidents ont en commun la passion des nouvelles technologies et d’Internet. C’est déjà beaucoup pour entamer les relations entre les deux hommes sur une base solide. D’autant qu’une réelle base pour le développement des rapports entre les deux pays existe depuis plusieurs années déjà.

Ossétie du Sud: Tbilissi a fait usage de lance-roquettes multiples (parquet russe)

La Géorgie a mobilisé ses lance-roquettes multiples dans le conflit osséto-géorgien contrairement aux accords internationaux qui interdisent d’en faire usage contre la population civile, a affirmé mercredi à Moscou un haut responsable du Parquet général russe.

« Nous avons constaté l’usage de lance-roquettes multiples. Des éléments d’obus non explosés ont été recueillis sur le terrain », a affirmé le vice-président du Comité d’enquête auprès du Parquet général, Boris Salmaksov, lors d’une conférence de presse.

Abkhazie et Ossétie du Sud envisagent d’accueillir des bases militaires russes (Nezavissimaïa gazeta/Vedomosti)

Dans le cas où l’OTAN introduirait des mesures sévères contre la Russie en raison de la situation en Ossétie du Sud, l’Abkhazie se dit prête à prendre des mesures visant à assurer sa sécurité, lit-on mercredi dans les quotidiens Nezavissimaïa gazeta et Vedomosti.

Soukhoumi pourrait même proposer à Moscou d’installer des bases militaires dans la république autoproclamée. « La Russie reste ici et renforce ses positions, a indiqué à Nezavissimaïa gazeta le secrétaire du Conseil de sécurité abkhaze Stanislav Lakoba. S’ils veulent une confrontation ouverte, ils l’auront. Naturellement, des bases russes seront déployées sur notre territoire, et tout ce qui sera nécessaire, car l’Abkhazie, tout comme la Russie, n’a pas le choix. Il faut reconnaître l’Abkhazie, signer un accord militaire et installer ici des bases militaires. Le plus important, c’est ce qu’a dit le président russe: la Russie ne quittera pas le Caucase. A vrai dire, la position de l’Occident ne nous préoccupe plus beaucoup ».

Selon M. Lakoba, « la Russie ne partira nulle part, ici se trouve pour elle la « ligne rouge », au-delà de laquelle elle ne se retirera jamais ».

Ossétie du Sud: le génocide de ressortissants russes confirmé par les témoignages des victimes (Comité d’enquête)

Les témoignages des victimes du conflit en Ossétie du Sud attestent qu’il y a bien eu un « génocide » des ressortissants russes perpétré par les Géorgiens, a annoncé mercredi le porte-parole du Comité d’enquête russe Vladimir Markov.

« Les interrogatoires des victimes montrent des exemples ne laissant aucun doute sur cette question », a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Le Parquet général russe a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « génocide » en vue d’élucider les meurtres de ressortissants russes en Ossétie du Sud, en conflit avec la Géorgie.

La communauté sud-ossète en Russie contribuera à la récolte de témoignages prouvant le « génocide » et les « crimes de guerre » commis par la Géorgie dans la république autoproclamée, d’après Sergueï Nikkoev, membre de la communauté.

Conflit en Géorgie: l’OTAN est scindée en deux (Gazeta.ru/Vedomosti)

Le sommet des chefs de diplomatie des pays de l’OTAN a condamné la Russie pour sa campagne militaire en Géorgie et exigé de Moscou le respect des engagements pris en matière de retrait de ses troupes, indiquent mercredi les quotidiens Gazeta.ru et Vedomosti.

Quant à Tbilissi, au contraire, on lui a promis une aide, qui sera accordée par une commission Géorgie-OTAN spécialement créée pour l’occasion. Malgré un ton très dur, une telle réaction est le résultat d’un compromis à l’intérieur de l’Alliance et une sorte de calcul diplomatique, estiment les experts.

En public, le ton sera durci au maximum, sans toutefois remettre en cause la possibilité de trouver un compromis, estime Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue Rossiïa v globalnoï politike (La Russie dans la politique globale). Pour lui, il ne s’agit que d’un moyen de cacher que l’OTAN s’est retrouvée profondément divisée: il y a ceux qui souhaiteraient « punir » Moscou et ceux qui préfèreraient continuer à entretenir des relations d’affaires habituelles avec la Russie.

Russie-Biélorussie: le conflit en Géorgie pousse au rapprochement (Vedomosti/Gazeta)

European Friends of Belarus
http://efbelarus.wordpress.com/

Les présidents russe et biélorusse, Dmitri Medvedev et Alexandre Loukachenko, se sont entendus mardi pour conclure un accord sur la création d’un système unique de défense antiaérienne, notent mercredi les quotidiens Vedomosti et Gazeta.

Le document, qui est considéré par les experts comme une réponse au déploiement d’éléments du bouclier antimissile américain (ABM) en Pologne, devrait être signé l’automne prochain à Moscou.

La Biélorussie a pris son temps pour adopter une décision en la matière, a fait remarquer un responsable du ministère russe de la Défense. Les négociations ont été entamées en 2000, et en décembre 2006, le président Vladimir Poutine a approuvé le projet d’accord, qui a ensuite été présenté à Minsk. Les pourparlers avaient été suspendus après le conflit autour du transit de gaz et de pétrole.

Les Russes font confiance à leur armée (sondage)

Ces trois dernières années, l’attitude des Russes envers leur armée s’est considérablement améliorée, a constaté Valeri Fedorov, directeur général du Centre russe d’étude de l’opinion publique (VTsIOM).

« Il s’agit d’un changement d’attitude radical », a-t-il affirmé mercredi lors d’un entretien avec des journalises.

M. Fedorov a fait savoir que le VTsIOM avait effectué des sondages sur ce thème en juillet 2005 et en août 2008. Selon la dernière enquête, l’armée nationale suscite chez les Russes un sentiment de fierté (30%), de respect (29%), d’espoir (25%) et de confiance (12%). Dans le même temps, elle provoque des émotions négatives chez 29% de l’échantillon. 12% des sondés se sont déclarés déçus par les forces armées et 7%, méfiants à leur égard. Chaque personne interrogée pouvait choisir plusieurs réponses.

La Russie rappelle son représentant auprès de l’OTAN pour consultations

Le représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN Dmitri Rogozine rentrera à Moscou à la fin de la semaine pour des consultations sur l’ensemble des rapports Russie-OTAN, a annoncé mercredi le représentant de la mission russe à Bruxelles.

Mardi, les 26 ministres des Affaires étrangères de l’Alliance de l’Atlantique Nord ont condamné l’usage disproportionné de la force par la Russie en Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire géorgien) avant de suspendre la tenue des réunions du Conseil Russie-OTAN à tous les niveaux.

La Russie restera garante de la sécurité des populations abkhaze et sud-ossète (diplomatie)

La Russie restera garante de la sécurité de la population des républiques autoproclamées d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, a déclaré mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine lors d’une rencontre avec les chefs des missions diplomatiques latino-américaines.

« La Russie, protectrice des peuples du Caucase et garante de leur sécurité depuis des siècles, poursuivra la recherche de mesures efficaces garantissant la prospérité et le calme de la population sud-ossète et abkhaze conformément aux principes et aux normes du droit international », indique un communiqué de la diplomatie russe, citant M. Karassine.

ABM en Europe : le bouclier américain provoque la course aux armements (Moscou)

Le déploiement de la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile américain en Europe engendre la méfiance, provoque la course aux armements dans le monde et ne contribue pas à la sécurité du continent, a indiqué mercredi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Exercices de la flottille russe de la Caspienne

Une quinzaine de bâtiments de guerre et de navires d’appui ont pris le large mardi dans le cadre de la phase active d’exercices de la flottille russe de la Caspienne, a annoncé mardi l’assistant du commandant en chef de la Marine russe Igor Dygalo.

« Plus de 15 bâtiments de guerre et navires d’appui de la flottille de la Caspienne, notamment le patrouilleur lance-missiles Tatarstan, vaisseau amiral de la flottille, et le navire armé de pièces d’artillerie Astrakhan, accomplissent des missions en mer » sous le commandement du vice-amiral Viktor Kravtchouk, a indiqué le capitaine Dygalo.

Ossétie du Sud: concert requiem de Guerguiev sur la place centrale de Tskhinvali

Le 21 août prochain, le célèbre chef d’orchestre russe Valeri Guerguiev donnera un concert requiem sur la place centrale de Tskhinvali, a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du ministère nord-ossète des Affaires ethniques.

Selon l’interlocuteur de l’agence, une délégation de 40 personnes en provenance d’Abkhazie rejoindra la capitale sud-ossète pour prendre part à l’événement.

Les responsables des associations culturelles nationales d’Ossétie du Nord sont également attendus.

Musicien illustre, Valeri Guerguiev travaille actuellement avec les orchestres les plus réputés du monde. Directeur musical invité de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam depuis 1995 et directeur artistique du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg depuis 1996, il a occupé, de 1997 à 2002, le poste de premier chef invité du Metropolitan Opera de New York. Le 1er janvier 2007, il a également pris la tête de l’Orchestre symphonique de Londres.

Moscou cesse de considérer Saakachvili comme un interlocuteur valable (diplomatie russe)

Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) confirme que Moscou ne considère plus le président géorgien Mikhaïl Saakachvili comme partenaire de négociations, indique un communiqué sur le site officiel du MID.

« S’agissant des déclarations – faites par M. Saakachvili sur fond de rhétorique antirusse – selon lesquelles il souhaite mener un « dialogue civilisé » avec Moscou, nous avons souligné à maintes reprises qu’il n’y avait pas d’obstacles aux négociations avec la Géorgie. Cela dit, pour des raisons tout à fait évidentes, nous ne considérons pas M. Saakachvili lui-même comme un interlocuteur valable », affirme le communiqué.

Russie-Biélorussie: un accord sur le système commun de défense antimissile sera signé à l’automne (officiel)

La Russie et la Biélorussie signeront cet automne un accord bilatéral sur la création d’un système commun de défense antimissile lors d’une réunion du Conseil suprême d’Etat de l’Union Russie-Biélorussie, a annoncé mardi Sergueï Prikhodko, assistant du président russe.

Selon lui, les présidents Alexandre Loukachenko et Dmitri Medvedev se sont entendus mardi sur la création de ce système lors d’une rencontre à Sotchi.

« Au cours de l’entretien des présidents russe et biélorusse, l’agenda des rencontres jusqu’à la fin de l’année a été débattu. Ils se sont accordés sur le déroulement à l’automne à Moscou d’une réunion du Conseil suprême où les questions de coopération, y compris la coopération approfondie dans le domaine de l’industrie, dans le cadre de l’Etat d’union seront au menu », a précisé l’assistant de Dmitri Medvedev, ajoutant que les présidents envisageaient de signer un accord sur la création d’un système commun de défense antimissile au cours de cette réunion.

Communiqué : Une guerre pour l’Europe ?

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Mouvement NATION
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Communiqué du 10 août 2008

Le Mouvement NATION constate que le conflit entre la Russie et la Géorgie est
plus qu’un simple problème de frontières ou de minorités. Il est en fait le
catalysateur de toutes les pressions qu’a subi la Russie ces dernières années
de la part des USA et de leurs alliés.

Encerclée par les « révolutions » oranges, subissant le terrorisme islamiste
tchétchène, devant subir la présence d’armes sophistiquées de l’OTAN à ses
portes et ayant été mise devant le fait accompli de l’indépendance du Kosovo,
il était évident que la Russie ne pouvait cette fois rester l’arme au pied et
laisser la Géorgie, soutenue par la Turquie, les USA et Israël, écraser la
population russe d’Ossétie.

Communiqué du 10 août 2008 : Une guerre pour l’Europe ?

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Mouvement NATION
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Communiqué du 10 août 2008

Le Mouvement NATION constate que le conflit entre la Russie et la Géorgie est
plus qu’un simple problème de frontières ou de minorités. Il est en fait le
catalysateur de toutes les pressions qu’a subi la Russie ces dernières années
de la part des USA et de leurs alliés.

Encerclée par les « révolutions » oranges, subissant le terrorisme islamiste
tchétchène, devant subir la présence d’armes sophistiquées de l’OTAN à ses
portes et ayant été mise devant le fait accompli de l’indépendance du Kosovo,
il était évident que la Russie ne pouvait cette fois rester l’arme au pied et
laisser la Géorgie, soutenue par la Turquie, les USA et Israël, écraser la
population russe d’Ossétie.

NATION estime que cette guerre aux portes de l’Europe est grave car elle
pourrait déboucher sur un conflit plus vaste sur un plan régional, voire
international puisqu’elle oppose la Russie à un allié direct des USA. Elle
démontre aussi que la politique anti-russe des USA pourrait nous amener vers
une catastrophe.

Mais cette guerre est aussi porteuse d’un symbole très fort, celui de troupes
d’un pays européen allant au secours de ses populations soumises au nettoyage
ethnique.

Et au-delà des raisons géopolitiques, ce dernier fait à lui seul suffit pour
que, naturellement, NATION soutienne la Russie dans son attitude
d’auto-défense. Qu’on le veuille ou non, en Ossétie, c’est aussi pour
l’Europe que les Russes se battent.